domingo, 22 de marzo de 2020

Deux vues sur un jardin au début du XXème siècle. Dos vistas a un jardín al principio del siglo XX. Two views on a garden at the beginning of the 20th Century.


Première vue sur un jardin (1911)
Jacques Barcat
Huile sur toile sans cadre
41 x 27


Première vue sur un jardin (1911)
Jacques Barcat
Huile sur toile avec cadre


Signature  de Jacques Barcat et date 1911



Deuxième vue sur un jardin (1912)
Jacques Barcat
Huile sur toile sans cadre
38 x 46


Deuxième vue sur un jardin (1912)
Jacques Barcat
Huile sur toile avec cadre  


Signature Jacques Barcat et date 1912




Depuis longtemps, une aimable dame de Calais désirait me faire connaître ces oeuvres de mon grand-père qu'elle avait reçues de ses parents. Celles-ci avaient été acquises par eux sur un coup de coeur chez des antiquaires et ils savaient seulement que le peintre avait une certaine renommée, mais ils ne l'avaient pas connu. Grâce à ce blog, la propriétaire a pris contact avec moi pour m'envoyer les photos des tableaux et m'a donné la permission de faire connaître ces oeuvres que je n'avais jamais vues et qui correspondent à la jeunesse de l'artiste quand il habitait encore à Paris après son mariage. Personne ne sait si ces deux tableaux montrent deux angles d'un même jardin (des arbres très semblables sur les deux tableaux pourraient le suggérer) ou s'ils représentent des jardins différents.  On ne sait pas non plus s'il s'agit de Paris,  La Ferté-Bernard, Mondoubleau ou Le Mans où la belle-famille du peintre avait des propriétés.  Mais peu importe. La vue de 1911 offre une végétation exubérante dans un effet de clair-obscur très esthétique. Quant à la vue de 1912, elle est tout à fait naturaliste, en ce sens que Jacques Barcat s'est assis devant deux arbres dont les troncs proches de lui pouvait gêner sa perspective comme les barreaux d'une fenêtre, mais il les a peints tels qu'il les voyait à quelques pas de son chevalet. Leur présence au premier plan rend plus mystérieuse la cabane de bois pourtant ensoleillée qu'on découvre derrière eux.


Desde hace mucho tiempo, una amable señora de Calais deseaba darme a conocer estas obras de mi abuelo que ella había recibido de sus padres. Éstas habían sido compradas por ellos a unos anticuarios en una corazonada y sabían que el pintor tenía cierta fama, pero no le conocieron. Gracias a este blog, la propietaria tomó contacto conmigo para mandarme las fotos de los cuadros y me dio permiso para dar a conocer estas obras que yo no había visto nunca y que corresponden a la juventud del artista cuando vivía todavía en Paris después de casarse. Nadie sabe si estos dos cuadros muestran dos ángulos de un mismo jardín (árboles muy parecidos podrían hacerlo suponer) o si representan jardines diferentes. Tampoco se sabe si se trata de Paris,  La Ferté-Bernard, Mondoubleau o Le Mans donde la familia política del pintor tenía propiedades. Pero poco importa. La primera vista  de 1911 ofrece una vegetación exuberante  con un efecto de claro-oscuro muy estético. En cuanto a la vista de 1912, es totalmente naturalista, ya que Jacques Barcat se sentó delante de dos árboles cuyos troncos cércanos podían molestar su perspectiva como las rejas de una ventana, pero los pintó tal como los veía a pocos pasos de su caballete. Su presencia en primer plano da más misterio a la cabaña de madera que aparece tras ellos, a pesar del sol que la ilumina.


From a long time ago, a kind lady from Calais desired to make me know these works painted by my grandfather that she received from her parents. These were bought by them in an antiques shop in a hunch, because they knew that the painter had certain fame, but they did not know him. Thanks to this blog, the owner contacted me to send me pictures of the paintings and gave me the permission to make them known. I had never seen them and they correspond to the youth of the artist when he still lived in Paris after getting married. Nobody knows if these two paintings show two angles of the same garden (very similar trees might make us think this) or if they represent different gardens. We do not know if it is Paris, La Ferté-Bemard, Mondoubleau or Le Mans where the in-laws of the painter had properties. But it does not matter. The first painting is from 1911 and it offers a landscape of exuberant vegetation with a very beautiful chiaroscuro effect. The second painting from 1912 is completely Naturalist, since Jacques Barcat seated in front of the trees whose close trunks could disturb his perspective like the bars of a window, but he painted them as he saw them from a close distance from his easel. His close-up presence adds more mystery to the wood cottage that appears behind them, despite of the sun shining.
(Translation Cassandra Villalba)


Anne Barcat (Nano)